On parle de C’monrepas dans l’hebdo de Sèvre et Maine

Retranscription de l’article paru le Jeudi 2 Juin 2022 dans l’hebdo Sèvre et Maine

Elle lance sa société de portage de repas

À 38 ans, Cécilia Bour­dais a décidé de se lancer à son compte. La Concelloise a créé sa société de portage de repas et de service à la personne.

Salariée depuis dix ans dans une entreprise nantaise d’aide à la personne où elle avait dé­buté comme livreuse de repas à temps partiel – afin de vivre sa passion pour le cheval au quo­tidien -, Cécilia Bourdais s’est mise à son compte en 2022. «Au fil des années, Je m’étais retrouvée avec plus de res­ponsabilités, explique-t-elle. le m’occupais des commandes clients et fournisseurs, J’avais appris à maîtriser le logiciel et nous avions mis en place une deuxième tournée. C’était super, ça marchait très bien ».

Question d’équilibre

Arrive alors le confinement de 2020, l’idée d’une troisième tournée, les horaires de bureau, les heures supplémentaires… « Je ne voyais plus les gens J’avais perdu mon autono­mie, mon équilibre. J’étais dans le social à l’origine. Pour moi, le lien avec la personne est très important, alors l’envie de créer ma petite entreprise a germé ».

Et la petite entreprise ne connaît pas la crise. Avec « C’mon repas », Cécilia Bour­dais effectue donc son propre portage de repas pour per­sonnes gagées ou en situation de handicap. Depuis le mois de mars, elle a fidélisé près de vingt clients auxquels elle rend visite à Saint-Julien-de Concelles bien sûr, mais aussi Divatte-sur-Loire, Le Loroux-Bottereau, Haute Goulaine et basse Goulaine, Vertou, Saint Sébastien, Sainte-Luce, Thouaré-sur-Loire et Carquefou.

Ma petite entreprise

Au volant de son véhicule réfrigéré, afin de respecter les normes en vigueur (elle a égale­ment investi dans une chambre froide chez elle), Cécilia Bour­dais apporte des repas locaux d’un traiteur de Nantes spécia­lisé pour les personnes âgées. « C’est une cuisine adaptée, précise-t-elle, des menus avec très peu de sel et de sucre.

Je récupère les emballages qui sont recyclés pour faire des Jeux d’enfants. Il y a peu de déchets, Je n’utilise pas de sacs ».

La Concelloise a retrouvé son équilibre, à son domicile au bord de la Loire où elle a évidemment installé son bu­reau. « C’est plus pratique d’un point de vue financier. Tant que Je suis seule, ça va. Et puis c’est un chouette métier qui me permet de m’occuper de mon cheval, dans un pré de Saint-Julien que J’entretiens ». En atten­dant d’atteindre les 900 repas par mois (environ trente clients) et de peut-être embaucher un salarié…

Sylvain PETIT

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